L’hiver au volant : 5 erreurs fréquentes… et comment les éviter
L’hiver demande une vigilance renforcée lors des convoyages : visibilité changeante, verglas soudain, givre qui s’invite au dernier moment… Et comme vous enchaînez les véhicules et les trajets, chaque détail compte pour éviter les surprises.
Voici cinq erreurs fréquentes à éviter, parce qu’on s’est tous déjà fait piéger au moins une fois.

L'hiver au volant
1. Partir sans avoir regardé la météo la veille
Le ciel peut sembler calme au départ du trajet… et pourtant, une chute de neige était annoncée depuis la veille. Résultat : dix kilomètres plus loin, l’itinéraire tranquille se transforme en route blanche, surprenant si on n’a pas vérifié les prévisions avant de partir.
Bon réflexe : consulter Météo-France la veille et avant le départ. Les prévisions permettent de planifier le convoyage en toute sécurité et de ne pas être pris de court par la météo.
2. Se précipiter sur un pare-brise givré
Parfois, on arrive sur un véhicule qui a clairement passé une mauvaise nuit : pare-brise blanc, vitres opaques… Premier réflexe : “bon, on gratte vite fait et on y va”. Sauf que gratter un pare-brise gelé, c’est le meilleur moyen de laisser de belles micro-rayures. Et verser de l’eau dessus ? Ça regèle et ça glisse, encore pire.
La bonne technique :
- Démarrer le véhicule,
- Mettre la ventilation à fond sur le pare-brise,
- Laisser le chauffage faire doucement son travail,
- Attendre que la glace se détache toute seule.
3. Rouler comme si tout était sec
En hiver, les panneaux indiquent les limitations de vitesse, certes, mais ils ne disent pas tout. Sur une route verglacée ou dans un virage piégeux, un freinage habituel peut devenir délicat : la distance de sécurité avec le véhicule de devant fond bien plus vite que prévu, et c’est vite la glissade vers le décor si on n’y prend pas garde.
Bon réflexe : lever le pied en permanence et doubler la distance de sécurité par rapport à d’habitude. En hiver, c’est la route qui dicte la vitesse, pas les panneaux.
4. Allumer le chauffage à fond dans un VE
Quand il fait 2 °C dehors et qu’on arrive pour convoyer un véhicule électrique, le premier réflexe est souvent d’allumer le chauffage à fond pour se réchauffer tout de suite. Sauf que ça consomme beaucoup d’énergie et peut vider la batterie avant même d’avoir démarré. Pas idéal pour commencer la mission sereinement.
La bonne technique : privilégier les sièges et le volant chauffants. Ça réchauffe là où il faut, c’est plus efficace, et ça ménage la batterie pour le reste du trajet.
5. Oublier son kit hivernal
L’hiver peut réserver des surprises : un véhicule qui tombe en panne, une attente imprévue dehors, ou une mission qui se termine alors qu’il fait déjà nuit… C’est là qu’un petit kit peut transformer la galère en situation gérable.
Astuce : avoir sous la main des gants chauds pour ne pas se transformer en glaçon, et une lampe de poche pour vérifier un moteur ou retrouver des documents quand la nuit tombe vite. Simple, léger, mais parfois indispensable pour rester efficace.
__________________________________
Avec ces cinq réflexes, l’hiver au volant devient beaucoup moins surprenant. Chaque trajet demande patience et prudence, mais ces petites attentions suffisent à garder le contrôle, éviter les mauvaises surprises et terminer ses convoyages en toute sérénité !



